Au commencement de l’univers, un monde fut créé. Un monde d'une grande beauté ou la paix régnait. Ce monde portait le nom d'Elysia. Créé par la puissance de cinq créatures divines que l'on appelle aujourd'hui les Grands Malaks. Deux prêtresses naquirent, Nefenhyr Lux et Uthyr Nocte, qui était toutes deux sœurs, enfin demi-sœurs exactement. Celles-ci étaient comme les deux doigts de la main et faisaient chaque chose ensemble contrairement à leur mère qui ne pouvait pas se voir. À la mort de leur père ce fut à elles deux de gouverner. Elle régnait de façon juste et humble sur le monde en étant d’accord sur tout. Cependant, un jour tout bascula. Pour la première fois, les deux sœurs ne furent pas en symbiose. L’une préférant la technologie et l’autre l’archaïque. Du coup, sans demander l’avis de quiconque, Uthyr Nocte piégea et s'empara d'une partie des pouvoirs des Grands Malaks pour scinder le monde en deux mondes parallèles. Naquit donc Luminaria le monde de Nefenhyr, et Umbraria le monde d’Uthyr. Chacune avait laissé libre cours à la vie de leur peuple et donc d’un côté on avait un monde qui évoluait avec son temps et de l’autre un monde qui restait dans l’époque médiévale. Cependant, Uthyr n’était pas satisfaite de ça, car son cœur était devenu noir de haine envers l’évolution et sa sœur. Elle voulait qu’il n’y ait qu’un monde et que celui-ci soit le sien. Donc elle utilisa de nouveau ses pouvoirs pour créer un portail permettant à ses partisans d’Umbraria de passer dans l’autre monde et de lui nuire. Seulement, elle ne se doutait pas que des habitants de Luminaria pourraient faire exactement pareil. Nefenhyr avait prévu ce que ferait sa sœur la connaissant mieux que personne de par leurs relations assez fusionnelles par le passé, et avait donc attendu ce moment pour envoyer ses propres soldats défendre son monde. À présent, même si la plupart de la population des deux mondes n’aient pas forcément au courant, il ne fait aucun doute qu’une guerre entre les deux sœurs s’est déclenchée et qu’elle ne se terminera qu’une fois l’une des deux neutralisées.